Les machines n’ont plus de secrets pour lui

Interview à Stéphane Deramecourt 
Responsable du site de l’usine et R&D de Wobz Industries et membre du comité stratégique

Avant de poser ses valises à Veyziat, Stéphane a travaillé dans les bureaux de Villeurbanne. Mais quand Wobz Industries s’est marié avec SMTD, on lui a proposé de se former aux côtés de Jean Pierre Rousselet pour acquérir son  savoir-faire et pouvoir s’épanouir dans ce nouvel environnement. Stéphane a passé une année à se former sur l’utilisation de nos machines d’impressions à jet d’encre. Au bout de 12 mois, cette technologie d’injection est devenue son quotidien et il est heureux au sein de notre usine.

Parles nous de ton histoire avec Wobz…

Je connaissais déjà Damien, car j’ai travaillé avec Gérard Laschkar. Nous avions une société ensemble. Au début cette entreprise faisait les verres en tritan, on importait et on vendait des verres en tritan neutres. Par ce biais, j’ai rencontré Damien, il nous achetait des verres.

Peu de temps après, j’ai quitté cette société et j’ai créé ma propre entreprise, qui s’appelait Jase 3D. On faisait la modélisation et le rendu 3D à destination des catalogues, pour mettre en valeur des produits qui sont difficilement photographiables, comme, par exemple, les verres. Nous avons pris contact avec Damien et nous avons réalisé le premier catalogue de Cupkiller.com. Nous avons aussi travaillé les images du site Internet de la marque. Comme nous avions une bonne entente, nous avons commencé à travailler des nouveaux designs de gobelets en 3D. Par exemple, le verre en plastique Mojito, c’est moi qui ai dessiné le moule. Je précise bien qu’il s’agissait de la partie théorique, car je n’ai pas les compétences d’un mouliste. Avec Damien nous avions une bonne affinité et nous avons poursuivi notre collaboration. Avec ma société, nous travaillons à l’époque trois quarts de temps pour Cupkiller.com.

Et les débuts chez Wobs Industries ?

J’ai officialisé ma relation professionnelle avec Wobz en 2019, quand j’ai signé mon premier contrat. Je suis arrivé comme un électron libre, avec une vision très détachée des choses. Mon poste officiel était chef de produit. J’avais aussi comme mission de pointer ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas.

Dès mon arrivée, je me suis intéressé au graphisme et comment optimiser leur travail. Ayant une formation de développeur, j’ai cherché à automatiser les tâches redondantes de leur travail, afin qu’ils puissent passer plus de temps sur la créa. Cela s’est traduit par des scripts.

Venant de la 3D et, pour que les clients visualisent mieux les BAT, j’ai également intégré une génération automatique du rendu du verre avec le design du client. Toutes ces modifications ont permis un gain de temps énorme sur le traitement des commandes et surtout un confort, car elles ont rendu les tâches moins rébarbatives.
Le deuxième chantier fut celui des ADV. On souhaitait fiabiliser les échanges d’informations entre nous et les sous-traitants et, pour ce faire, employer les outils collaboratifs de Google. On peut dire que c’était la première version de ce qu’aujourd’hui nous connaissons comme Custom Desk. Bien sûr, on était très, très loin du logiciel que nous développons actuellement.

J’ai établi un fichier excel, que nous avons appelé V7. Il nous empêchait de faire des erreurs. Il attribuait automatiquement les machines avec les bonnes dates de fabrication. Les prestataires avaient directement le bon fichier. Avec ce système on pouvait traiter dix fois plus de commandes avec le même nombre de personnes. Cependant, V7 a montré rapidement ses limites, tant les commandes étaient importantes. Toutefois, il a servi comme cahier des charges, comme base de travail pour le Custom Desk. 

Comment s’est passée ton arrivée à Veyziat ?

Grâce au V7, j’ai pu entrer en contact avec Jean Pierre Rousselet, notre plus gros prestataire à l’époque, et comprendre ses besoins réels. V7 nous a simplifié le travail. En même temps, j’ai commencé à aller de plus en plus à l’usine. Au bout d’un certain temps, le comité stratégique a voulu créer notre propre usine et il m’a proposé aussi d’évoluer.

Quand Wobz a racheté SMTD et a initié le développement de Wobz Industries, j’ai commencé à faire les aller et retour entre Villeurbanne et Veyziat. À ce moment, l’idée était de faire un transfert de connaissances et j’étais la personne adéquate pour apprendre et prendre la relève.

Pendant un an je faisais les allers et retours, tous les jours. Rapidement, cela est devenu très difficile à vivre pour moi et ma famille. J’ai commencé à envisager la possibilité de déménager à Oyonnax avec toute ma famille, car ce n’était plus vivable.

Par contre, au niveau professionnel c’était très intéressant. Nous avons commencé à travailler avec une machine qui n’était pas adaptée pour le plastique, nous l’avons complètement modifiée, j’ai appris beaucoup de choses en très peu de temps.

Dans le cadre de ce transfert de compétences, j’ai passé les deux premières années à suivre Jean Pierre pour récupérer le maximum d’informations. Il est un très bon pédagogue, il m’a tout appris. Aujourd’hui, nous sommes tous les deux sur la partie Recherche et développement, mais il lâche les ficelles sur certains sujets, surtout sur l’opérationnel, sur les machines. Aujourd’hui, je connais le parc des machines sur le bout des doigts. 

Que peut-on dire sur les machines ?

Une machine c’est comme un ordinateur, une fois que tu es confronté à un problème et que tu arrives à le résoudre, tu sais où tu dois aller et comment faire. Grâce à nos compétences, nous travaillons aujourd’hui avec des partenaires très importants qui nous font pleinement confiance. Nous avons un rapport extrêmement privilégié, nous parlons de manière directe avec les ingénieurs, les concepteurs des machines et nous avons la main sur plusieurs choses qu’un autre client n’aura pas.

Nous sommes devenus une référence dans le domaine, même les fabricants d’encre nous appellent pour avoir des conseils. Nous sommes dans un vrai partenariat avec les fabricants de machines, ils travaillent pour nous et nous leur apportons des solutions sur d’autres sujets.

Bien évidemment, ma formation en développement informatique m’a beaucoup aidé. N’oublions pas que les machines restent de grosses imprimantes qui communiquent avec des ordinateurs. Il y a toute la logique informatique et le code qui va avec. 

Tu peux nous parler de ton rôle au sein du comité stratégique?

C’est assez collégial, il y a beaucoup de discussions. Aujourd’hui, chacun apporte son expertise et nous sommes sur chaque branche de la société. Le comité est très convivial, toujours dans une optique de veille pour le bien-être de tout le monde. Nous essayons de prendre les meilleures décisions sur l’avenir de l’entreprise.    

Tu peux nous raconter tes missions en R&D ?

En plus du côté opérationnel, ce que nous cherchons chez Wobz Industries c’est de nourrir au maximum nos machines, c’est-à-dire, comme nous avons une saisonnalité très présente, notamment entre octobre et novembre, certaines de nos machines sont peu utilisées pendant cette période, surtout celles qui servent à personnaliser les verres en verre. Pour cela, nous développons et nous les utilisons pour d’autres projets comme, par exemple, pour la cosmétique de luxe. Comme nous avons une qualité d’impression qui augmente de plus en plus, nous sommes assez sollicités par les parfumeurs, Dior parmi d’autres, et par différents types de sociétés qui cherchent à faire des décorations d’objets. Nous faisons des tests d’impressions avec nos machines et nous prenons leurs commandes quand cela est possible.      

Quel est le moment le plus difficile que tu as vécu dans l’entreprise ?

C’était, sans doute, quand je faisais les allers et retours entre Lyon et Veyziat. Pour se sentir bien, il faut être en accord avec son travail et sa famille et je ne trouvais pas cela avec les voyages journaliers. Ma femme avait l’impression d’être mère célibataire sans l’être. Tout cela pèse. Puis il y a eu la période d’installation à la campagne. Par ma femme, une vraie lyonnaise et citadine, le déménagement a été une vraie épreuve.   

En ce qui concerne l’entreprise, je n’ai jamais été confronté à des problèmes insurmontables. On trouve toujours une solution. De plus, nous avons beaucoup de chance chez Wobz d’avoir un management très libre. Il n’y a personne qui mette réellement la pression, les dirigeants et collaborateurs sont hyper bienveillants et à partir de cela, non, je n’ai jamais souffert. Pendant le confinement, nous avons continué à travailler, nous avons profité pour faire de la R&D, nous avons  avancé sur les machines. Bien sûr, nous nous sommes demandés, sommes-nous en mesure de poursuivre après la pandémie ? La réponse nous la connaissons tous, nous avons très bien réussi.

Le meilleur moment dans ton parcours chez Wobz ?

Sans doute c’est la possibilité que m’ont donné pour pouvoir monter en compétences et me retrouver aujourd’hui à la tête d’une usine. Je retrouve ici tout ce qui me plaisait. De plus, chez Wobz nous sommes toujours sur de nouveaux projets et cela me convient, car à chaque nouveau projet il y a un nouveau défi, on se remet en question et on essaie de trouver des solutions.

Comment vois-tu ton avenir professionnel chez Wobz ?

Pour moi, il faut mener les nouveaux projets de front et que cela dure le plus longtemps possible, que nous continuons de croître.. Nous allons tout faire pour cela. Je suis surpris chaque année de ce que nous sommes capables de faire, à chaque saison on fait deux fois plus de ce que j’avais imaginé. Cela augure un bon futur pour notre entreprise.

Quelle est la prochaine étape pour Wobz Industries ?

Nous attendons trois nouvelles machines pour l’année prochaine. De plus, nous allons continuer à développer notre l’usine, des travaux d’agrandissement des locaux seront effectués aussi. Sans doute, notre but est de consolider notre position de leader du marché du Web-to-print, nous allons y arriver.

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